Guiseppe (Joseph) Bonzini était un menuisier Italien, originaire du Piémont, qui immigre en France en au début des années 20 avec son épouse Clémentine.
Il s’installe à Bagnolet (près de Paris) au 34 rue Désiré-Vienot et avec l’aide d’amis et de voisins, il aménage un petit local où il fabrique et vend des meubles. Peu de temps après, il s’associe avec Arturo Sopransi qui est mécanicien et lui aussi Italien. Dans ces années-là, 30% de l’immigration française provenait d’Italie. Ils créent ensemble une société de construction mécanique spécialisée dans la fabrication d’outillage de précision.
En janvier 1922, ils déposent ensemble leur 1er brevet d’un outil pour creuser le bois. Dans ce petit atelier, ils réalisent en sous-traitance des pièces pour appareils téléphoniques et optiques ou encore pour l’industrie automobile et l’aviation.
La crise économique et le développement concomitant des jeux d’argent, les pousse à se diversifier vers le secteur des jeux mécaniques. Ils fabriquent quelques billards puis des grues permettant aux joueurs de récupérer des lots et surtout aux cafetiers de gagner des revenus complémentaires.
Ils produisent alors des jeux sous licence américaine comme le « Rotary Merchandiser ». Puis des machines à sous très inspirées de celles de Bussoz comme Le Pingouin. On n’a pas établit encore précisément les modalités de collaboration des deux marques, la part de sous-traitance réalisée par Bonzini et celle de réappropriation de modèles et procédés. Bonzini aurait participé à la fabrication du Bussophone, premier juke-box inventé par Pierre Bussoz.
En 1932, Bonzini et Sopransi déposent des brevets de monnayeur et de jeu délivrant des jetons. L’activité florissante leur permet de s’étendre et de construire une usine sur le terrain attenant. Une boutique est ouverte rue de Bondy dans le dixième arrondissement de Paris.
En 1935, ils déposent un brevet apportant une amélioration aux grues.
En février 1937, Bonzini et Sopransi créée la Société Industrielle pour l’Exploitation des Machines Automatiques ( SIEMA ).
Malgré le décès de Joseph Bonzini cette année là, l’aventure continue.
Ceci est un extrait ! prochainement un article complet sur l’histoire de la marque… suivez-nous pour ne pas le rater !