Quand Funk a récupéré ce vieux baby-foot, il n’était dans cet état mais il savait qu’il avait entre ses mains un spécimen rare, un des premiers babyfoot Petiot, la marque française installée à Bazoges en Paillers en Vendée. Cet exemplaire datant de 1966 porte le numéro 2734. Si ses buts caractéristiques sont toujours utilisés aujourd’hui par la marque, les modèles de café qui ont suivi, les fameux « concorde » ou « 250 », ont bien des différences.
Tout d’abord, le Super-Gémini a des pieds de meuble qui ressemblent à ceux des Bussoz de l’époque et n’ont pas les formes anguleuses que l’on retrouve aujourd’hui. Les joueurs sont aussi moulés sur les barres, ont des mains et ceux situés près des poignées ont des épaulement.
Les supports de compteurs de points ronds sont fixés par le dessous (pas de vis apparente). Le numéro de série est inscrit sur une plaque. Des chants en T assortis sont disposés sur la tranche des flancs du bas, dans le prolongement des mains courantes.
Les écrous des tirants sont arrondis et décoratifs.
Les couloirs des balles sont en plastique thermoformé d’un seul tenant.
Enfin, la partie supérieure du petit côté est en deux parties : la partie supérieure a un débord sur les traverses extérieures créant une rupture dans la ligne du baby-foot. Sur les futurs Petiot Concorde, cette partie sera constituée d’une seule pièce arrondie.
Un grand merci à Funk pour sa belle restauration préservant cet exemplaire et pour le partage de ses photos.